C'est drôle, en lisant les commentaires je me dis: moi aussi!
Moi aussi j'ai eu la larme a l'oeil en lisant tout ça. Et moi aussi j'ai un bébé de 6 mois bientôt et une autre de 2,5 ans. Mon ami est anglais.
Je vis pas loin de Stratford upon Avon, ville de Shakespeare.
J'ai la chance de travailler pour une entreprise qui est implantée dans beaucoup de pays à travers le monde. J'ai voulu travailler en expatrié pour cette entreprise au Mexique, c'est tombé à l'eau à cause de la différence de salaire. Et quelques mois plus tard j'ai eu l'opportunité de venir travailler à Solihull. Pour 3 ans initialement, puis 5. Et j'ai ensuite pris un contrat local. Ça fait 7 ans maintenant. Et j'adore la vie ici. Les mentalités au travail sont différentes. Je travaillais a paris avant et si qqun décidait de partir a 17h, il avait le droit a des regards en coin ou des : oh tu as pris ton après midi.
Ici, à 17h pétante, tout le monde part et s'en va profiter de sa petite famille ou juste petite vie. Les anglais ont tout compris, le travail n'est pas la vie. Et je suis bien plus heureuse comme ça.
Nous partons d'ailleurs à Bristol dimanche, après la Remembrance parade.
Merci en tout cas pour ces newsletter, j'adore ta façon de raconter et le contenu ❤️
J'avoue que le "9 to 5" est bien appréciable quand on veut garder un équilibre entre sa vie pro et sa vie perso. Pendant les fameux stages à Paris dont je parlais, tout le monde quittait le travail assez tard en effet. Même si je sais que ce n'est pas une réálité pour tout le monde au UK (mon mari ne finit jamais avant 19h par exemple), c'est quand même très répandu. Mais j'ai l'impression que les choses changent en France car mes amis ont maintenant des horaires plus raisonnables qu'en début de carrière. Ou alors, on apprend à mieux imposer ses conditions en prenant de la bouteille ? Un grand merci pour ton message Sylvie ❤️
Bonjour Mélanie, ton temoignage a été une bouffée de chaleur à lire. J'ai eu l'impression de lire un peu mon histoire jusqu'au BAC mais (au moins) 15 ans avant toi. Mon histoire est différente par la suite, je voulais être prof d'anglais et malgré deux années universitaires à étudier l'anglais, ma vie personnelle a pris un autre tournant (amoureux) qui m'a obligée à renoncer à mon projet.
J'ai aujourd'hui 51 ans et toujours cette frustration de ne pas avoir pu aller au bout de ce que je voulais faire, partir vivre en Angleterre ! Aujourd'hui je rêve de pouvoir faire decouvrir ce pays à mon fils de 23 ans qui connait ma passion pour la langue anglaise (que moi non plus je n'arrive pas à expliquer).
Merci Steph ! C'est difficile de faire des choix, encore aujourd'hui en tant qu'adulte, alors à 18 ans, que de pression. On fait tous comme on peut au moment où ces choix s'offrent à nous. Je suis heureuse d'avoir pu te faire vivre "une vie parallèle" le temps de ces quelques lignes. 😊 Même si vivre au UK est une super aventure, je crois qu'on peut aussi trouver un équilibre en vivant une vie en France et en visitant régulièrement le Royaume-Uni. Je connais plusieurs anciens expats qui fonctionnent ainsi et y trouvent leur compte. Peut-être une bonne alternative pour toi aussi ?
Trop bien cette newsletter, toujours un plaisir de les lire ❤️ C'est incroyable comme les choses ont coïncidé et t'ont amené là où tu es maintenant!
Pour ma part, banlieusarde qui a toujours rêvé de vivre dans Paris intra-muros, je n'ai jamais envisagé de vivre ailleurs. Mais un soir après une soirée arrosée et une déception amoureuse, j'ai décidé de partir vivre à l'étranger. Personne ne me croyait, mais 3 semaines après j'emménageais à Londres en tant qu'au pair dans une famille anglaise!
Étant Franco-colombienne (vécu en Colombie mes 5 premières années) je ne me suis jamais sentie tout à fait chez moi nulle part. Étant artiste aussi, j'avais du mal avec un certain besoin de conformité, de "faire les choses dans les règles de l'art" à la française qui a ses bons côtés mais aussi empêche une certaine prise de risque, d'essayer des choses sans avoir peur de se louper qui est nécessaire à la creation. Dans mon expérience il faut beaucoup se justifier d'être différent en France / de ne pas faire les choses dans la norme.
Dès mes premiers pas à Londres, alors que je ne connaissais personne, n'étais jamais venue et ne parlais pas anglais, je me suis sentie chez moi!
Aujourd'hui mariée a un Anglo-nigérien, avec notre bébé et une communauté d'amis de partout dans le monde, je suis contente d'être partie sur un coup de tête il y a 11 ans 🤩
Je suis hyper intéressée de lire les "origin story" des autres frenglish dans les commentaires 👀
Wow j'admire ton départ sur un coup de tête, il faut sacrément de courage pour faire ça 💪🏻 Je te retrouve complètement sur le fait qu'en France, la prise de risque semble moins valorisée, alors qu'au UK, il y a vraiment une culture du "You'll never know if you don't try". Merci pour ton partage d'expérience Sara 😊
Je dois l'avouer, lire cet article m'a mis la larme à l'œil (merci les hormones post natal !).
Je suis tellement d'accord de croire aux opportunités, et je me retrouve beaucoup dans ton parcours.
Je suis venue en Angleterre pour un CDD de 6 mois, sans billet retour. 11 ans plus tard, je suis mariée à un anglais, on a un bébé de 5 mois, une maison, un chien et j'ai la double nationalité. Tout ça après un parcours chaotique dans un IUT où certains profs m'ont dit que je ne pourrais jamais faire le métier dont je rêve, pendant qu'un m'a soutenu. Au final, j'ai le métier de mes rêves après une suite de stages, d'expérience, et surtout d'opportunités et de portes qui se sont ouvertes pour moi !
Heureusement qu'on n'a pas écouté tous les profs qui étaient sur notre route, et qu'il y en a d'autres pour remonter le niveau. Je suis curieuse de savoir ce que tu fais comme métier, comme tu as trouvé le job de tes rêves. Tu nous en dis un peu plus ? 😊
Quel superbe récit !! J'ai adoré lire votre parcours :) je suis impressionnée que vous ayez trouvé la force d'aller vivre à l'étranger et tout laisser alors que votre copain de longue date était toujours en France ... C'est ce qui m'a empêché de partir plus tôt! J ai un parcours scolaire assez similaire au votre (passionnee par l anglais, LEA a l université , échange Erasmus a Sheffield) et je m étais moi aussi convaincue que ma vie en France ferait l'affaire (javais eu des postes intéressants). Jusqu'à ce que je rencontre mon futur mari (anglais) lors d'un Erasmus staff week auquel nous participions via nos emplois respectifs ! D'abord amis, nous nous sommes rapprochés et avons eu un an de relation à distance avant que je prenne la décision de venir vivre et travailler en UK (il m'a beaucoup aidé à retravailler mon CV et mon emploi de l'époque assez niche m a permis de trouver le même équivalent là bas juste en quelques mois !). Je pense que si je ne l'avais pas rencontré, je n'aurai pas eu la force de quitter la France. Je ne regrette rien !! Cela fait 6 ans que je vis en UK. Et finalement, vu mon parcours et ma personnalité, je me dis que c'était une évidence que j allais vivre dans un pays Anglo Saxon finalement :)
Des fois le hasard fait bien les choses. Tu as bein fait d'aller à ce weekend Erasmus 😜
Je n'ai pas précisé ce qui s'est passé avec mon amoureux de l'époque, mais il m'a suivie à Londres quelques mois après mon départ. J'avais le bon goût d'être avec quelqu'un qui m'a encouragée dans ma démarche. S'il m'avait donné un ultimatum, je ne suis pas sûre de ce que j'aurais fait. Au final, on s'est séparé quelques années plus tard, mais lui aussi vit toujours au UK une décennie plus tard, donc on s'est rendu service mutuellement au final 😊
Merci pour ce nouvel article avec lequel je me sens tres proche! Je vois egalement que nous sommes d'une generation similaire avec les references que tu as! #sameteam
J'ai toujours aime la culture anglaise, puis en travaillant plusieurs annees sur des ferries qui allaient en angleterre et irlande, j'ai decide de passer le cap et de demenager, ce qui devait etre pour un an, cela fait maintenant plus de 7 ans! Ce qui ne me plaisait pas en France c'est que l'on ne nous donne pas l'occasion de faire nos preuves et de changer de carriere aussi facilement. J'ai trouve qu'en Angleterre, cela etait plus facile. Je travaille depuis plusieurs annees sur la Tamise et je suis une des seules femmes (et etrangere) capitaine de bateau, donc je pense que retransferer toute ma carriere en France serait de toute facon impossible. J'ai aussi un compagnon anglais depuis 5 ans et nous demenageons ce mois ci a Brighton pour se rapprocher de sa famille et de s'implanter un peu plus, ce qui est difficile a Londres (Un peu comme toi a Bristol)!
Wow j'adore lire tous vos parcours. Capitaine de bâteau, si ça c'est pas la classe ! 💪🏻👩✈️🌊. Bon courage pour ton déménagement à Brighton. Une superbe ville, qui rappelle pas mal Bristol d'ailleurs !
Ca m'a fait sourire quand j'ai lu la newsletter parce que j'y ai vu plein de similitudes avec mon histoire : moi aussi ma prof d'anglais au collège nous faisait apprendre via des chansons (je me souviens encore très clairement de la fois où on a étudié Englishman in New York, et où elle m'avait dit que j'avais des dispositions pour l'anglais. Je crois que c'est gravé à jamais. Mon père étant très anglophile et fan des Beatles, il m'a transmis sa passion et c'est grâce à eux que j'ai progressé en anglais parce que moi aussi je passais mon temps à traduire leurs chansons grâce à mes CD et mes lyrics books. j'avais le drapeau de l'angleterre accroché dans ma chambre (en fait c'était le couvercle de la boîte de mes Reebok!) et pourtant pas de désir de vivre en Angleterre, mais plutôt comme toi les Etats-Unis. Je suis donc partie vivre 1 an à Seattle après l'université avec le rêve américain en tête, et à la fin du séjour je n'avais qu'une envie : rentrer en Europe et voir une belle architecture et des jolies petites rues... Mon rêve américain s'était envolé et pourtant je me souviens avoir affirmé à cette époque : mon mari parlera anglais! (tellement j'étais fan de cette langue et il me fallait avoir un environnement anglophone dans une ville pas trop grande mais dans un grand pays). Ca c'était en 2002... et ce n'est qu'en 2019 que je suis arrivée à Bristol. entre temps je suis retournée vivre sur mon île d'origine la Guadeloupe où je me suis mariée et eu mes 2 enfants, donc niveau environnement anglophone et grand pays j'étais complètement hors de ma trajectoire... Finalement, je me suis rendu compte que la vie aux Antilles ne m'épanouissait pas et après mon divorce j'ai rencontré en 2015 mon Doudou British sur le tournage de Meurtres au Paradis. Après des années de relation à distance et la décision extrêmement difficile de partir sans mes enfants (enfin, j'avais pas vraiment le choix, leur père me l'interdisait, et sans emploi ni logement encore en Angleterre je ne pouvais pas vraiment me battre) nous nous sommes installés à Bristol, ville que j'avais visitée en 2017 et qui n'avait plus jamais quitté mon cœur depuis. Après des débuts difficiles sans travail et avec ma culpabilité de maman aujourd'hui nous avons tous trouvé notre équilibre et je ne prévois pas de retour en Guadeloupe ou en France de sitôt.
Mythique cette rencontre avec ton chéri anglais sur un tournage ! 🎬 Ça a dû être vraiment difficile de partir de Guadeloupe sans que tes enfants puissent t'accompagner pour pouvoir le rejoindre, alors je suis heureuse de lire que tu as réussi à trouver un équilibre ici 😊
Moi, j'avais un père très Anglophile et je baignais dans une ambiance un peu anglaise dès mon plus jeune âge. On allait tous les ans à Wissant, entre Calais et Boulogne, à la fin des vacances d'été. Il y avait toujours des anglais à l'hôtel où on allait et je correspondais avec certains des enfants. C'est là qu'on a fait connaissance des Ashman, parents de Mike Ashman qui a plus tard travaillé dans le monde de la musique et de l'opéra. Mike est venu passer quelques jours chez nous et c'est en fait ma soeur qui devait aller chez lui, près de Douvres. Elle ne voulait pas y aller. C'est donc moi qui suis allée chez eux. J'avais 14 ans. Mike m'a emmenée à Londres et à Canterbury. Depuis ce séjour, j'étais folle de tout ce qui était anglais. J'ai fait mon premier séjour linguistique deux ans plus tard dans une famille à Bournemouth. Je suis retournée dans la même famille trois ans de plus, et mon père m'emmenait à Londres aussi entre temps. J'ai commencé une licence d'anglais à la fac de Lille. À la fin de la troisième année on pouvait aller faire une année d'assistanat dans une école en Angleterre. J'avais demandé Bournemouth et me suis retrouvée à Poole où je suis toujours. Venant du Nord de la France où la société était très fermée, j'ai trouvé la société ici beaucoup plus fluide et décontractée. Arrivant à la fin de mon année, j'aurais dû rentrer en France, mais je ne savais pas trop quoi faire. J'ai demandé à rester une année de plus, ce qui m'a été accordé. Et en Septembre de l'année scolaire suivante, j'ai rencontré mon mari par le biais de l'assistant Français de l'école des garçons (Moi j'étais à Parkstone Grammar School for girls, où je me suis d'ailleurs retrouvée les onze dernières années de ma vie au travail), avec qui j'étais amie.
C'est drôle, mon histoire avec l'anglais est hyper similaire à la tienne, du moins les débuts. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours adoré / été intriguée par cette langue. Je crois que c'est en parti dû à une de mes grand-mères dont j'étais super proche. Elle avait vécu en Angleterre 6 mois jeune pour apprendre l'anglais. Elle adorait les anglais et les américains (D-Day oblige). J'ai commencé à apprendre l'anglais en CM2 et c'était juste une évidence pour moi. Et je crois que j'ai vite pris conscience des opportunités que ça ouvrait. Ensuite, comme toi, j'adorais traduire des chansons (ce qui a totalement propulsé mon vocabulaire). J'ai aussi la chance d'avoir eu internet hyper tôt et du coup j'allais sur des chats americains sur Lycos, je me trouvais des penpals, bref totalement obsédée par l'anglais. Dès la 4ème j'ai pris option anglais renforcé à ça m'a suivi jusqu'à l'université, même si ça voulait dire des heures de cours en plus, c'était souvent le cours que j'attendais avec impatience (selon les années et les profs, car il y a quand même eu quelques bad eggs). Et très tôt je savais que je voulais une vie "internationale": job international, vivre à l'étranger. Par contre bizarrement, je ne me suis jamais vue en Angleterre. Ca me paraissait "dull". Je n'ai pas eu la chance de faire Erasmus (mon plus grand regret) car mes parents voyaient surtout ça comme une contrainte de devoir gérer un déménagement, mais dès que j'ai fini mes études je me suis démenée pour obtenir un poste en VIE dans la boîte où je faisais mon alternance. Départ à Singapour pour 2 ans, et dès que je suis rentrée en France mon but n'a été que de repartir. Je me souviens d'ailleurs d'un trajet en train à côté d'une famille franco-anglaise. La maman parlait à son mari en anglais et à ses enfants en français, et les enfants étaient bilingues, et je m'étais dit "mais c'est ça que je veux!!" 🤣 Au bout de 2 ans en France, j'ai décroché un poste à Bangkok, c'est là que j'ai rencontré ma femme, anglaise. On est resté en Asie / Australie 4 ans de plus, et au final on a voulu rentrer en Europe, et Londres était le choix évident. Au final, j'adore l'Angleterre. On s'est souvent demandé si on voulait habiter en France (d'autant que je viens d'un joli coin du sud-ouest), mais plus ça va, plus je me dis que ça ne me conviendra pas.
Wow, quel beau parcours de globe-trotteuse : Singapour, Thaïlande, Australie et Angleterre !
Je te retrouve sur le fait que l'Angleterre peut sembler "dull" a priori. En tout cas, c'est la vision que j'en avais ado. J'imaginais ça gris, pluvieux, industriel. Il faut dire que les séries anglaises ne vendent pas le même rêve que les séries us. Mais c'est de la poudre aux yeux. Et en fait, quand on apprend à connaître les deux pays, l'Angleterre a tellement plus de charme je trouve au final.
Tellement drôle ton anecdote dans le train avec cette famille franco-anglaise. Il m'est arrivé la même chose dans l'Eurostar durant mes débuts à Londres, et ça m'avait vendu du rêve également 😊
Gris, pluvieux et industriel, c'est totalement l'image que j'avais en tête!! Je crois que les films de l'époque, qui se passait souvent pendant l'ère Thatcher, n'ont pas aidé (du style Billy Elliott ou the Full Monty 😂)
C’est un très beau parcours Mélanie, je souris à l’évocation de cette prof qui t’a fait une bonne séance de coaching / thérapie sans le savoir. Il y a des gens qui ont un don pour poser les bonnes questions et nous faire avancer dans la vie.
Bravo d’avoir suivi ton rêve (ça semble un peu culcul comme phrase mais Dieu que c’est difficile à faire dans la réalité). ☺️🙏
C'était ma peur en écrivant ce récit, que la morale "follow your dreams" semble bien niaise. Mais en voyant les retours, je suis loin d'être un cas isolé. Il faut raconter ces histoires pour montrer à d'autres que ça peut payer de suivre son instinct.
Merci Mélanie. Un peu comme toi, il y avait une petite graine en moi depuis mon enfance qui me poussait vers l’étranger même si l’anglais n’était pas facile pour moi. J’ai persisté et maintenant ça fait 25 ans que je suis partie.
14 ans en Irlande et 11 ans à Clevedon à côté de Bristol. Qui sait peut-être un jour je te croiserai😊
Nous ne sommes pas loin l'une de l'autre en effet Sylvie ! J'adore Clevedon, j'y étais il n'y a pas très longtemps d'ailleurs pour faire la Poets Walk et visiter Clevedon Court ! Au plaisir de s'y croiser peut-être lors d'une prochaine visite 😊
C'est drôle, en lisant les commentaires je me dis: moi aussi!
Moi aussi j'ai eu la larme a l'oeil en lisant tout ça. Et moi aussi j'ai un bébé de 6 mois bientôt et une autre de 2,5 ans. Mon ami est anglais.
Je vis pas loin de Stratford upon Avon, ville de Shakespeare.
J'ai la chance de travailler pour une entreprise qui est implantée dans beaucoup de pays à travers le monde. J'ai voulu travailler en expatrié pour cette entreprise au Mexique, c'est tombé à l'eau à cause de la différence de salaire. Et quelques mois plus tard j'ai eu l'opportunité de venir travailler à Solihull. Pour 3 ans initialement, puis 5. Et j'ai ensuite pris un contrat local. Ça fait 7 ans maintenant. Et j'adore la vie ici. Les mentalités au travail sont différentes. Je travaillais a paris avant et si qqun décidait de partir a 17h, il avait le droit a des regards en coin ou des : oh tu as pris ton après midi.
Ici, à 17h pétante, tout le monde part et s'en va profiter de sa petite famille ou juste petite vie. Les anglais ont tout compris, le travail n'est pas la vie. Et je suis bien plus heureuse comme ça.
Nous partons d'ailleurs à Bristol dimanche, après la Remembrance parade.
Merci en tout cas pour ces newsletter, j'adore ta façon de raconter et le contenu ❤️
J'avoue que le "9 to 5" est bien appréciable quand on veut garder un équilibre entre sa vie pro et sa vie perso. Pendant les fameux stages à Paris dont je parlais, tout le monde quittait le travail assez tard en effet. Même si je sais que ce n'est pas une réálité pour tout le monde au UK (mon mari ne finit jamais avant 19h par exemple), c'est quand même très répandu. Mais j'ai l'impression que les choses changent en France car mes amis ont maintenant des horaires plus raisonnables qu'en début de carrière. Ou alors, on apprend à mieux imposer ses conditions en prenant de la bouteille ? Un grand merci pour ton message Sylvie ❤️
Bonjour Mélanie, ton temoignage a été une bouffée de chaleur à lire. J'ai eu l'impression de lire un peu mon histoire jusqu'au BAC mais (au moins) 15 ans avant toi. Mon histoire est différente par la suite, je voulais être prof d'anglais et malgré deux années universitaires à étudier l'anglais, ma vie personnelle a pris un autre tournant (amoureux) qui m'a obligée à renoncer à mon projet.
J'ai aujourd'hui 51 ans et toujours cette frustration de ne pas avoir pu aller au bout de ce que je voulais faire, partir vivre en Angleterre ! Aujourd'hui je rêve de pouvoir faire decouvrir ce pays à mon fils de 23 ans qui connait ma passion pour la langue anglaise (que moi non plus je n'arrive pas à expliquer).
Merci encore de m'avoir permis de réver un peu
Merci Steph ! C'est difficile de faire des choix, encore aujourd'hui en tant qu'adulte, alors à 18 ans, que de pression. On fait tous comme on peut au moment où ces choix s'offrent à nous. Je suis heureuse d'avoir pu te faire vivre "une vie parallèle" le temps de ces quelques lignes. 😊 Même si vivre au UK est une super aventure, je crois qu'on peut aussi trouver un équilibre en vivant une vie en France et en visitant régulièrement le Royaume-Uni. Je connais plusieurs anciens expats qui fonctionnent ainsi et y trouvent leur compte. Peut-être une bonne alternative pour toi aussi ?
Trop bien cette newsletter, toujours un plaisir de les lire ❤️ C'est incroyable comme les choses ont coïncidé et t'ont amené là où tu es maintenant!
Pour ma part, banlieusarde qui a toujours rêvé de vivre dans Paris intra-muros, je n'ai jamais envisagé de vivre ailleurs. Mais un soir après une soirée arrosée et une déception amoureuse, j'ai décidé de partir vivre à l'étranger. Personne ne me croyait, mais 3 semaines après j'emménageais à Londres en tant qu'au pair dans une famille anglaise!
Étant Franco-colombienne (vécu en Colombie mes 5 premières années) je ne me suis jamais sentie tout à fait chez moi nulle part. Étant artiste aussi, j'avais du mal avec un certain besoin de conformité, de "faire les choses dans les règles de l'art" à la française qui a ses bons côtés mais aussi empêche une certaine prise de risque, d'essayer des choses sans avoir peur de se louper qui est nécessaire à la creation. Dans mon expérience il faut beaucoup se justifier d'être différent en France / de ne pas faire les choses dans la norme.
Dès mes premiers pas à Londres, alors que je ne connaissais personne, n'étais jamais venue et ne parlais pas anglais, je me suis sentie chez moi!
Aujourd'hui mariée a un Anglo-nigérien, avec notre bébé et une communauté d'amis de partout dans le monde, je suis contente d'être partie sur un coup de tête il y a 11 ans 🤩
Je suis hyper intéressée de lire les "origin story" des autres frenglish dans les commentaires 👀
Wow j'admire ton départ sur un coup de tête, il faut sacrément de courage pour faire ça 💪🏻 Je te retrouve complètement sur le fait qu'en France, la prise de risque semble moins valorisée, alors qu'au UK, il y a vraiment une culture du "You'll never know if you don't try". Merci pour ton partage d'expérience Sara 😊
Je dois l'avouer, lire cet article m'a mis la larme à l'œil (merci les hormones post natal !).
Je suis tellement d'accord de croire aux opportunités, et je me retrouve beaucoup dans ton parcours.
Je suis venue en Angleterre pour un CDD de 6 mois, sans billet retour. 11 ans plus tard, je suis mariée à un anglais, on a un bébé de 5 mois, une maison, un chien et j'ai la double nationalité. Tout ça après un parcours chaotique dans un IUT où certains profs m'ont dit que je ne pourrais jamais faire le métier dont je rêve, pendant qu'un m'a soutenu. Au final, j'ai le métier de mes rêves après une suite de stages, d'expérience, et surtout d'opportunités et de portes qui se sont ouvertes pour moi !
Heureusement qu'on n'a pas écouté tous les profs qui étaient sur notre route, et qu'il y en a d'autres pour remonter le niveau. Je suis curieuse de savoir ce que tu fais comme métier, comme tu as trouvé le job de tes rêves. Tu nous en dis un peu plus ? 😊
Quel superbe récit !! J'ai adoré lire votre parcours :) je suis impressionnée que vous ayez trouvé la force d'aller vivre à l'étranger et tout laisser alors que votre copain de longue date était toujours en France ... C'est ce qui m'a empêché de partir plus tôt! J ai un parcours scolaire assez similaire au votre (passionnee par l anglais, LEA a l université , échange Erasmus a Sheffield) et je m étais moi aussi convaincue que ma vie en France ferait l'affaire (javais eu des postes intéressants). Jusqu'à ce que je rencontre mon futur mari (anglais) lors d'un Erasmus staff week auquel nous participions via nos emplois respectifs ! D'abord amis, nous nous sommes rapprochés et avons eu un an de relation à distance avant que je prenne la décision de venir vivre et travailler en UK (il m'a beaucoup aidé à retravailler mon CV et mon emploi de l'époque assez niche m a permis de trouver le même équivalent là bas juste en quelques mois !). Je pense que si je ne l'avais pas rencontré, je n'aurai pas eu la force de quitter la France. Je ne regrette rien !! Cela fait 6 ans que je vis en UK. Et finalement, vu mon parcours et ma personnalité, je me dis que c'était une évidence que j allais vivre dans un pays Anglo Saxon finalement :)
Des fois le hasard fait bien les choses. Tu as bein fait d'aller à ce weekend Erasmus 😜
Je n'ai pas précisé ce qui s'est passé avec mon amoureux de l'époque, mais il m'a suivie à Londres quelques mois après mon départ. J'avais le bon goût d'être avec quelqu'un qui m'a encouragée dans ma démarche. S'il m'avait donné un ultimatum, je ne suis pas sûre de ce que j'aurais fait. Au final, on s'est séparé quelques années plus tard, mais lui aussi vit toujours au UK une décennie plus tard, donc on s'est rendu service mutuellement au final 😊
Merci pour ce nouvel article avec lequel je me sens tres proche! Je vois egalement que nous sommes d'une generation similaire avec les references que tu as! #sameteam
J'ai toujours aime la culture anglaise, puis en travaillant plusieurs annees sur des ferries qui allaient en angleterre et irlande, j'ai decide de passer le cap et de demenager, ce qui devait etre pour un an, cela fait maintenant plus de 7 ans! Ce qui ne me plaisait pas en France c'est que l'on ne nous donne pas l'occasion de faire nos preuves et de changer de carriere aussi facilement. J'ai trouve qu'en Angleterre, cela etait plus facile. Je travaille depuis plusieurs annees sur la Tamise et je suis une des seules femmes (et etrangere) capitaine de bateau, donc je pense que retransferer toute ma carriere en France serait de toute facon impossible. J'ai aussi un compagnon anglais depuis 5 ans et nous demenageons ce mois ci a Brighton pour se rapprocher de sa famille et de s'implanter un peu plus, ce qui est difficile a Londres (Un peu comme toi a Bristol)!
Hate de la prochaine newsletter!
Wow j'adore lire tous vos parcours. Capitaine de bâteau, si ça c'est pas la classe ! 💪🏻👩✈️🌊. Bon courage pour ton déménagement à Brighton. Une superbe ville, qui rappelle pas mal Bristol d'ailleurs !
Ca m'a fait sourire quand j'ai lu la newsletter parce que j'y ai vu plein de similitudes avec mon histoire : moi aussi ma prof d'anglais au collège nous faisait apprendre via des chansons (je me souviens encore très clairement de la fois où on a étudié Englishman in New York, et où elle m'avait dit que j'avais des dispositions pour l'anglais. Je crois que c'est gravé à jamais. Mon père étant très anglophile et fan des Beatles, il m'a transmis sa passion et c'est grâce à eux que j'ai progressé en anglais parce que moi aussi je passais mon temps à traduire leurs chansons grâce à mes CD et mes lyrics books. j'avais le drapeau de l'angleterre accroché dans ma chambre (en fait c'était le couvercle de la boîte de mes Reebok!) et pourtant pas de désir de vivre en Angleterre, mais plutôt comme toi les Etats-Unis. Je suis donc partie vivre 1 an à Seattle après l'université avec le rêve américain en tête, et à la fin du séjour je n'avais qu'une envie : rentrer en Europe et voir une belle architecture et des jolies petites rues... Mon rêve américain s'était envolé et pourtant je me souviens avoir affirmé à cette époque : mon mari parlera anglais! (tellement j'étais fan de cette langue et il me fallait avoir un environnement anglophone dans une ville pas trop grande mais dans un grand pays). Ca c'était en 2002... et ce n'est qu'en 2019 que je suis arrivée à Bristol. entre temps je suis retournée vivre sur mon île d'origine la Guadeloupe où je me suis mariée et eu mes 2 enfants, donc niveau environnement anglophone et grand pays j'étais complètement hors de ma trajectoire... Finalement, je me suis rendu compte que la vie aux Antilles ne m'épanouissait pas et après mon divorce j'ai rencontré en 2015 mon Doudou British sur le tournage de Meurtres au Paradis. Après des années de relation à distance et la décision extrêmement difficile de partir sans mes enfants (enfin, j'avais pas vraiment le choix, leur père me l'interdisait, et sans emploi ni logement encore en Angleterre je ne pouvais pas vraiment me battre) nous nous sommes installés à Bristol, ville que j'avais visitée en 2017 et qui n'avait plus jamais quitté mon cœur depuis. Après des débuts difficiles sans travail et avec ma culpabilité de maman aujourd'hui nous avons tous trouvé notre équilibre et je ne prévois pas de retour en Guadeloupe ou en France de sitôt.
Mythique cette rencontre avec ton chéri anglais sur un tournage ! 🎬 Ça a dû être vraiment difficile de partir de Guadeloupe sans que tes enfants puissent t'accompagner pour pouvoir le rejoindre, alors je suis heureuse de lire que tu as réussi à trouver un équilibre ici 😊
Moi, j'avais un père très Anglophile et je baignais dans une ambiance un peu anglaise dès mon plus jeune âge. On allait tous les ans à Wissant, entre Calais et Boulogne, à la fin des vacances d'été. Il y avait toujours des anglais à l'hôtel où on allait et je correspondais avec certains des enfants. C'est là qu'on a fait connaissance des Ashman, parents de Mike Ashman qui a plus tard travaillé dans le monde de la musique et de l'opéra. Mike est venu passer quelques jours chez nous et c'est en fait ma soeur qui devait aller chez lui, près de Douvres. Elle ne voulait pas y aller. C'est donc moi qui suis allée chez eux. J'avais 14 ans. Mike m'a emmenée à Londres et à Canterbury. Depuis ce séjour, j'étais folle de tout ce qui était anglais. J'ai fait mon premier séjour linguistique deux ans plus tard dans une famille à Bournemouth. Je suis retournée dans la même famille trois ans de plus, et mon père m'emmenait à Londres aussi entre temps. J'ai commencé une licence d'anglais à la fac de Lille. À la fin de la troisième année on pouvait aller faire une année d'assistanat dans une école en Angleterre. J'avais demandé Bournemouth et me suis retrouvée à Poole où je suis toujours. Venant du Nord de la France où la société était très fermée, j'ai trouvé la société ici beaucoup plus fluide et décontractée. Arrivant à la fin de mon année, j'aurais dû rentrer en France, mais je ne savais pas trop quoi faire. J'ai demandé à rester une année de plus, ce qui m'a été accordé. Et en Septembre de l'année scolaire suivante, j'ai rencontré mon mari par le biais de l'assistant Français de l'école des garçons (Moi j'étais à Parkstone Grammar School for girls, où je me suis d'ailleurs retrouvée les onze dernières années de ma vie au travail), avec qui j'étais amie.
And the rest is history comme on dit ici.
C'est génial que tu aies pu découvrir le pays aussi jeune ! Au final, heureusement que ta soeur n'a pas voulu aller à Douvres 😉
C'est drôle, mon histoire avec l'anglais est hyper similaire à la tienne, du moins les débuts. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours adoré / été intriguée par cette langue. Je crois que c'est en parti dû à une de mes grand-mères dont j'étais super proche. Elle avait vécu en Angleterre 6 mois jeune pour apprendre l'anglais. Elle adorait les anglais et les américains (D-Day oblige). J'ai commencé à apprendre l'anglais en CM2 et c'était juste une évidence pour moi. Et je crois que j'ai vite pris conscience des opportunités que ça ouvrait. Ensuite, comme toi, j'adorais traduire des chansons (ce qui a totalement propulsé mon vocabulaire). J'ai aussi la chance d'avoir eu internet hyper tôt et du coup j'allais sur des chats americains sur Lycos, je me trouvais des penpals, bref totalement obsédée par l'anglais. Dès la 4ème j'ai pris option anglais renforcé à ça m'a suivi jusqu'à l'université, même si ça voulait dire des heures de cours en plus, c'était souvent le cours que j'attendais avec impatience (selon les années et les profs, car il y a quand même eu quelques bad eggs). Et très tôt je savais que je voulais une vie "internationale": job international, vivre à l'étranger. Par contre bizarrement, je ne me suis jamais vue en Angleterre. Ca me paraissait "dull". Je n'ai pas eu la chance de faire Erasmus (mon plus grand regret) car mes parents voyaient surtout ça comme une contrainte de devoir gérer un déménagement, mais dès que j'ai fini mes études je me suis démenée pour obtenir un poste en VIE dans la boîte où je faisais mon alternance. Départ à Singapour pour 2 ans, et dès que je suis rentrée en France mon but n'a été que de repartir. Je me souviens d'ailleurs d'un trajet en train à côté d'une famille franco-anglaise. La maman parlait à son mari en anglais et à ses enfants en français, et les enfants étaient bilingues, et je m'étais dit "mais c'est ça que je veux!!" 🤣 Au bout de 2 ans en France, j'ai décroché un poste à Bangkok, c'est là que j'ai rencontré ma femme, anglaise. On est resté en Asie / Australie 4 ans de plus, et au final on a voulu rentrer en Europe, et Londres était le choix évident. Au final, j'adore l'Angleterre. On s'est souvent demandé si on voulait habiter en France (d'autant que je viens d'un joli coin du sud-ouest), mais plus ça va, plus je me dis que ça ne me conviendra pas.
Wow, quel beau parcours de globe-trotteuse : Singapour, Thaïlande, Australie et Angleterre !
Je te retrouve sur le fait que l'Angleterre peut sembler "dull" a priori. En tout cas, c'est la vision que j'en avais ado. J'imaginais ça gris, pluvieux, industriel. Il faut dire que les séries anglaises ne vendent pas le même rêve que les séries us. Mais c'est de la poudre aux yeux. Et en fait, quand on apprend à connaître les deux pays, l'Angleterre a tellement plus de charme je trouve au final.
Tellement drôle ton anecdote dans le train avec cette famille franco-anglaise. Il m'est arrivé la même chose dans l'Eurostar durant mes débuts à Londres, et ça m'avait vendu du rêve également 😊
Gris, pluvieux et industriel, c'est totalement l'image que j'avais en tête!! Je crois que les films de l'époque, qui se passait souvent pendant l'ère Thatcher, n'ont pas aidé (du style Billy Elliott ou the Full Monty 😂)
C’est un très beau parcours Mélanie, je souris à l’évocation de cette prof qui t’a fait une bonne séance de coaching / thérapie sans le savoir. Il y a des gens qui ont un don pour poser les bonnes questions et nous faire avancer dans la vie.
Bravo d’avoir suivi ton rêve (ça semble un peu culcul comme phrase mais Dieu que c’est difficile à faire dans la réalité). ☺️🙏
C'était ma peur en écrivant ce récit, que la morale "follow your dreams" semble bien niaise. Mais en voyant les retours, je suis loin d'être un cas isolé. Il faut raconter ces histoires pour montrer à d'autres que ça peut payer de suivre son instinct.
Merci Mélanie. Un peu comme toi, il y avait une petite graine en moi depuis mon enfance qui me poussait vers l’étranger même si l’anglais n’était pas facile pour moi. J’ai persisté et maintenant ça fait 25 ans que je suis partie.
14 ans en Irlande et 11 ans à Clevedon à côté de Bristol. Qui sait peut-être un jour je te croiserai😊
Nous ne sommes pas loin l'une de l'autre en effet Sylvie ! J'adore Clevedon, j'y étais il n'y a pas très longtemps d'ailleurs pour faire la Poets Walk et visiter Clevedon Court ! Au plaisir de s'y croiser peut-être lors d'une prochaine visite 😊