Bienvenue dans le journal de bord d'une Française au Royaume-Uni depuis 15 ans. Votre dose de conseils, humour et réconfort - chaque samedi.
Les journées sont froides et la nuit tombe de bonne heure (malgré les jours qui rallongent). Pas de doute, nous sommes en janvier. Alors, vous rêvez sûrement déjà de vos prochaines vacances.
Ce lundi, c’est le Blue Monday : le jour prétendument le plus déprimant de l’année. Un des concepts commerciaux qui me fait parfois détester mon ancien métier de marketeuse. Comme s’il était possible pour l’intégralité de la race humaine d’avoir le cafard simultanément. Comme si on avait besoin qu’on nous rajoute un concept bullshit à des vies bercées en continu d’infos tragiques. Comme si on était incapables d’apprécier les points positifs de cette saison : moins d’obligations sociales, profiter de son cocon en famille, binger des séries, lire au coin du feu…
Ne vous faites pas avoir. Le “Blue Monday”, c’est en fait un concept publicitaire inventé pour booster les ventes des agences de voyage. Il n’y a aucune donnée scientifique soutenant le fait que le troisième lundi de janvier soit le plus dur psychologiquement de l’année. Par contre, ce qui est vrai, c’est qu’il n’est jamais trop tôt pour réfléchir à ses vacances. Et ça, sans se jeter sur de mauvaises affaires profitant d’un possible coup de blues saisonnier.
Personnellement, je suis de celles qui réservent leurs vacances bien à l’avance. Car je retire un bénéfice de l’excitation à faire des recherches sur ma destination, puis à attendre impatiemment le jour J. Dans mon cas, avoir des plans décidés en amont, ça donne du rythme à mon année avec des temps forts dont je me réjouis pendant des mois.
Je parlais ici, il y a quelque temps, du dilemme des vacances et de la difficulté à passer du temps avec son conjoint et ses enfants, tout en profitant de sa famille restée en France. Un des compromis mentionné dans l’article, ainsi que par beaucoup d’autres en commentaires, est de se retrouver dans un lieu de vacances. Chacun peut profiter d’une pause, tout en profitant du fait d’être tous ensemble à des moments donnés. Et ça, avec l’avantage d’être dans un endroit plus "neutre” que le lieu où on a grandi.
C’est une option à laquelle j’ai moi-même recours une fois par an, et je me suis dit que ça pouvait vous servir que je partage les lieux que j’ai testé, et aimé, à date. Je décris des séjours fait en famille avec un enfant en bas âge, mais ces trois lieux peuvent très bien être adaptés à un voyage pour se ressourcer seul(e) ou en couple. Je vous laisse donc découvrir ces jolis coins de notre douce France.
Le crédit de cet article revient entièrement à ma maman. C’est elle qui a déniché ces lieux magiques et qui s’efforce de réunir notre famille au grand complet au moins une fois par an. Un énorme merci à “l’agence Torosani”, comme on la surnomme.
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