Bienvenue dans cette nouvelle édition de la newsletter des Français du Royaume-Uni. Une édition un peu différente, puisque j'ai une annonce à vous faire.
Vous connaissez la fameuse question : "si tu gagnais au loto, qu'est-ce-que tu ferais ?". Ce que m'ont appris ces six derniers mois d'écriture, c'est que si je gagnais au loto, je dévouerais mon temps à cette newsletter. Car je me sens en phase avec ce projet qui fait appel à ma créativité et ma sensibilité, mais aussi ma rigeure, pour créer de toutes pièces une publication qui procure des conseils, de la joie et du réconfort à mes compatriotes expatriés.
Au lancement, en septembre dernier, j'avais peur de manquer d'idées de sujets. J'ai maintenant un planning de contenu sur 18 mois, qui s’allonge chaque semaine. J'avais peur de souffrir de la solitude d’une vie en freelance. Je n’ai jamais autant rencontré de nouvelles personnes, par écran interposé et dans la vraie vie. J'avais peur que ça m'épuise de ne jamais déconnecter en étant à mon compte, mais ça me booste, même quand je suis dessus les soirs ou les week-ends.
Je n'ai pas encore gagné à la loterie (il faudrait commencer à jouer), mais si je gagnais au loto, je dévouerais mon temps à cette newsletter… sans me soucier de l'impact financier que cela a sur moi et ma famille. Je rêve de continuer, mais j’ai de plus en plus de mal à justifier le fait de dédier autant de temps à ce projet.
Vous voyez sûrement où je veux en venir, alors je ne vais pas tourner autour du pot. À partir d’aujourd’hui, la newsletter devient partiellement payante, car je ne vois pas d’autre solution pour assurer sa pérennité.
Pourquoi ?
Après plus de vingt éditions publiées, j’ai une meilleure idée de ce que cet envoi hebdomadaire requiert de ma part en termes de temps. J’ai mis plusieurs choses en place pour gagner en productivité, mais le fait est que chaque article nécessite plusieurs jours d’écriture pour maintenir un certain niveau.
J’ai été surprise du temps que cela demande d’ailleurs. En tant que lectrice, il est difficile d’estimer le travail à fournir pour mettre bout à bout des mots qui prennent quelques minutes à lire. Cet énorme décalage entre temps de préparation et temps de lecture a été une source de frustration pendant des mois, jusqu’à ce que mes recherches me révèlent que c’est une problématique commune à tous ceux qui écrivent, qu’ils soient amateurs ou professionnels. J’ai arrêté de me dire que je n’étais pas assez efficace, et accepté que, même en m’améliorant, préparer quelque chose de qualité prendra toujours un certain temps.
Je ne veux pas me résigner à continuer cette newsletter sans y consacrer le temps nécessaire, au risque d’en faire une version bâclée. Et ça ne m’intéresse pas de participer au bruit ambiant avec des écrits négligés.
Il n’y a donc pas de raccourci possible, mais ça laisse actuellement trop peu de place pour mes autres projets, qui sont eux sources de revenu. Alors pour continuer, l’alternative est de proposer l’accès aux articles via un abonnement à faible coût, pour rester accessible au plus grand nombre, tout en soutenant le travail que je fournis pour cette publication chaque semaine.
Je n’aurais pas trouvé légitime de lancer cette newsletter en version payante en septembre dernier. Parce que je ne savais pas quelle qualité d’écriture j’étais capable de fournir. Parce que je n’étais pas convaincue que ce que j’avais à dire pouvait vous intéresser. Parce que je n’étais pas sûre d’arriver à me renouveler chaque semaine. Ces doutes se sont dissipés au fil des semaines grâce à mon éxpérience grandissante, à vos messages complimentant “ma plume” et à l’intérêt que vous portez aux thèmes abordés. Alors, j’ose penser que je peux dorénavant assigner une valeur monétaire à ce que j’écris et que cela fera sens pour vous également.
Comment ça marche ?
Quand j’ai découvert, il y a un peu plus d’un an et demi, la plateforme sur laquelle je publie - Substack - je suis immédiatement tombée amoureuse du concept : recevoir par email des articles sur des thématiques de niche, qui s’adaptent ainsi aux modes de vie de chacun. Bien que je trouve beaucoup de positif aux réseaux sociaux (consommés avec modération), j’ai toujours préféré le format email qui aide à s’informer, sans les distractions que nous imposent Facebook et compagnie.
L’idée est donc de choisir consciemment ce qu’on souhaite recevoir, non pas de déplacer le problème en remplissant son inbox d’emails dont on n’est que vaguement intéressé. Pour ma part, je lis grâce à Substack une poignée d’écrivain.es que j’ai hâte de retrouver dans ma boîte mail chaque semaine. Actuellement, je reçois 10 publications, et je paye un abonnement pour trois d’entre elles qui m’apportent un véritable plus. J’espère apporter la même valeur ajoutée à vos vies d’expatriés avec du contenu de qualité, sans pubs, sans haters et sans doom-scrolling.
À partir d’aujourd’hui, voici donc comment accéder à mes articles existants, ainsi que ceux à venir:
A noter que si vous êtes déjà inscrit à la newsletter, vous êtes actuellement un abonné gratuit et n’avez rien à faire de plus pour recevoir votre édition mensuelle.
Abonnement mensuel (£5 par mois, annulable à tout moment) :
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La suite
Je préfère mettre de côté pour le moment la sécurité d'un emploi salarié pour donner une chance à ce projet que je chéris. Alors, votre soutien fait vraiment la différence dans cette aventure un peu complètement folle.
L’abonnement annuel est la meilleure façon de soutenir la newsletter, car il me donne de la visibilité sur le moyen terme. Sachez que si jamais la publication devait s’arrêter avant 12 mois, je m’engage bien sûr à rembourser la partie de votre contribution annuelle qui n’aurait pas été utilisée. Cela vous permet de choisir le tarif le plus avantageux sans prendre de risque.
Je me donne quelques mois pour voir si The Frenglish Girl peut fonctionner sous ce nouveau format, sinon les articles s'arrêteront le 28 juin prochain.
Quoi que vous décidiez de faire, je souhaite vous remercier pour tous vos mots d’encouragement qui m’ont portée jusque-là et m’ont donné envie de voir si je peux emmener The Frenglish Girl plus loin.
À très bientôt.
Mélanie
Pour l’occasion, j’ai appris à faire des coeurs avec les mains “comme les d’jeunes” (tout en gérant le déclencheur de l’appareil photo avec mon pied). Histoire de pouvoir vous dire merci à toutes et à tous. Car parmi les messages que je reçois, il y a des lecteurs/rices dans leur vingtaine, des quarantenaires comme moi, mais aussi des plus de 50 ans. J’adore que ces écrits puissent vous toucher peu importe votre âge 💙🤍❤️
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Bonjour Mélanie, je comprends tellement tous les arguments que tu avances !
Et merci pour ta transparence; ce n'est pas facile de communiquer sur notre contenu, d'autant plus quand on estime qu'il est "monétisable" et qu'on le "réclame".
Écrire est une activité à part entière, sa valeur n'est toujours pas suffisamment reconnue.
Substack est en train d'exploser; c'était déjà le cas aux USA, pas mal en Angleterre. Par contre, envisager de payer une newsletter, en France, comment dire...
Cela fait des mois maintenant que j'écris, des éditons gratuites et payantes. Forcément, je suis passionnée par tous les sujets que je prépare et propose, la santé au féminin et la santé tout court devrait faire partie de nos priorités depuis toujours.
Mais, devant le peu d'intérêt, je me décourage.
D'autant que ma situation financière est catastrophique...
Je suivrai très volontiers tes éditions, mais de façon gratuite pour le moment. Je n'hésiterai pas à franchir le pas si je vois une lueur apparaître dans ma situation pour arrêter de compter le centime près.
L'important est que tu sentes que tu as de quoi te renouveler, pour te projeter.
Et merci encore pour ce bilan tout en franchise.