An Englishman in France
PART 1 | Ces choses qui surprennent mon mari anglais.
Bienvenue dans le journal de bord d'une Française au Royaume-Uni depuis 15 ans. Votre dose de conseils, humour et récomfort - chaque samedi.
Un des nombreux plaisirs d’avoir un conjoint étranger, c’est d’accéder à une autre vision de son pays d’origine, à travers son regard. J’aime rentrer en France avec John, car il remarque toujours des détails qui me sont devenus invisibles.
L’avantage de redécouvrir ma terre natale avec lui, c’est qu’il ne porte pas de jugement sur ces variations entre la France et l’Angleterre. Il n’y a pas de mieux ou de moins bien, c’est simplement différent, et souvent matière à en rire.
Cette semaine, nous sommes de passage chez mes parents en Lorraine, alors je vous partage une liste de ces choses qui surprennent mon rosbif après plus d’une décennie d’allers-retours au pays des mangeurs de grenouilles.
Tout d’abord, il y a des aspects visuels qui lui sautent aux yeux. Un des détails qui le fait toujours sourire, c’est la quantité de personnes qui portent des écharpes en France, hommes comme femmes.
En se baladant, on joue à les compter, et il faut croire qu’il y a un lobby du foulard et autres cache-cols dans notre douce France. Ça ne m’avait jamais sauté aux yeux auparavant, mais quand je fais le même exercice de retour au Royaume-Uni, il faut bien admettre qu’il y a un écart flagrant.
Il faut dire que l’adage “mets ton écharpe, tu vas attraper froid” nous est martelé, alors on finit par y croire. Scientifiquement parlant pourtant, ce n’est pas le froid qui nous fait tomber malades, mais bien les virus qui circulent, et même une écharpe ne peut arrêter ça.
N’empêche que ça reste bien plus cosy et que s’il y a un quelconque effet placebo à glaner, je le fais avec plaisir. Pendant ce temps-là, les petits anglais courent en shorts en plein mois de mars. C’est peut-être ça qui développe leur résistence au froid, ou bien les restes d’ADN viking ?
En parlant d’écharpes, un détail que John adore quand