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L'amitié à l'étranger
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L'amitié à l'étranger

Ou comment trouver sa tribu.

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Mélanie Stevenson
oct. 19, 2024
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Bienvenue dans le journal de bord d'une Française au Royaume-Uni depuis 15 ans. Votre dose de conseils, infos, humour et récomfort - chaque samedi.


C’est déconcertant de voir avec quelle facilité les enfants se font des amis. J’ai observé ça récemment à une playdate avec des enfants de 4 ans. Au bout de deux heures, les petits gambadaient en se tenant la main et se sont quittés en se faisant d’énormes embrassades. Nos p’tits coeurs de mamans ont failli exploser.

Si seulement c’était aussi simple pour les adultes. Loin de moi l’idée de dire qu’il faut prendre dans ses bras le premier venu - il existe des codes de société quand même - mais parfois, ça semble une montagne à gravir de créer des liens au-delà du superficiel avec d’autres “grands enfants”.

En tant qu’expatriés, on ne bénéficie pas du fait d’avoir ses amis de longue date près de nous au quotidien. Et pourtant, au même titre que la famille, la santé ou encore le travail, l’amitié fait partie de ces choses indispensables à notre équilibre.

Je suis arrivée à Londres en 2009 sans y connaître personne. Quinze ans plus tard, j’ai réussi à recréer ici un cercle d’amis qui m’inspirent, me font rire, partagent mes joies, et me soutiennent dans les coups durs. Je vous raconte aujourd’hui comment j’ai rencontré ces perles. J’espère que ça vous aidera à trouver les vôtres si ce n’est pas déjà fait, ou à élargir votre cercle.

Ma photo préférée de nos amis - qui normalement n’ont pas la jaunisse. Un de mes meilleurs souvenirs à Londres.


Au programme

  1. Les débuts

  2. Le travail

  3. Les hobbies

  4. Les groupes

  5. Les Français du UK


Les débuts

Dans mes premières années ici, mes amitiés se composaient principalement d’autres expatriés, dont une bonne proportion de Français, et j’ai trouvé difficile de me rapprocher des Britanniques. C’est assez logique en soi : les expats ont le même besoin que nous de repartir de zéro, alors que les locaux ont déjà un groupe d’amis et n’attendent pas après nous. Il faut ajouter à ça la barrière de la langue et les codes culturels qu’on ne maîtrise pas encore à ce stade.

Mes premiers amis se sont donc trouvés être des français, alors que c’est tout ce que je souhaitais éviter avant de partir, afin d’être en immersion. Mes recherches d’appartements ont été laborieuses, jusqu’à ce que je réponde à l’annonce de deux français sur Gumtree. L’un était convaincu que j’étais un spam (on n’est jamais trop prudent). L’autre m’a donné ma chance pour les rejoindre dans leur appart - miteux - à Hammersmith. S’en sont suivis des mois de déconnade avec ces deux larrons qui m’ont fait découvrir leur Londres à eux.

D’autres sont venus grossir ce groupe au fur et à mesure : les amis d’amis, les collègues et colocataires en tous genres. À l’époque, nous avions un groupe de copains australiens, ce qui nous a permis de baigner dans un milieu anglophone. L’une d’entre elles est devenue ma voisine plus tard, et grâce à une passion commune pour “Twilight”, nous sommes devenues proches. Des années plus tard, c’est dans le bar où elle organisait son anniversaire que j’ai rencontré mon futur mari, John. C’est drôle de voir

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