40 ans. C'est l'heure du bilan.
4 leçons pour 4 decennies
Bienvenue dans le journal de bord d'une Française au Royaume-Uni depuis 15 ans. Votre dose de conseils, humour et réconfort - chaque samedi.
Aujourd’hui, je fête mes 40 ans. À Londres, entourée de mon petit cercle d’amis proches. Alors que j’ai fondu en larmes le jour de mes 30 ans, j’accueille ce nouveau chapitre avec plus de sérénité.
Cette décennie passée, il y a eu des highs (très high) et des lows (très low). Quand je me remémore cette trentaine, une multitude de souvenirs indélébiles s’entremêlent : fiançailles au Japon, mariage à Londres, des proches partis, une grossesse inespérée, premières rides, premiers cheveux blancs, changement de ville, changement de carrière, pandémie, bébé Amélie, première maison, première dépression. Ce fut réellement un ascenseur émotionnel. Enfin, la vie quoi.
Mais j'ai l'impression d'en avoir appris plus sur moi ces dix (et surtout cinq) dernières années, que dans toute la décennie précédente. C'est véritablement au cours de ma trentaine que je suis devenue adulte, même si j'ai encore souvent l'impression de faire semblant.
Pour clôturer cette trentaine, j’ai regardé il y a quelques jours le superbe film “My Old Ass”. L’histoire d’Elliott, une Canadienne de 18 ans qui passe son dernier été, là où elle a grandi, avant de partir faire ses études à Toronto. Un soir de bad trip, elle se retrouve face à face avec son moi futur de 39 ans. Ce qu’elle va apprendre de cette rencontre va chambouler sa vision de la famille et de l’amour.
Ça faisait longtemps que je n’avais pas été autant remuée devant mon écran, et je n’ai pas pu m’empêcher de me demander quels conseils je donnerais à mon moi plus jeune.
Alors, cette semaine, j’ai mis à plat les quatre plus grands enseignements que je retiens de mes quatre décennies. Et comme je suis arrivée au Royaume-Uni à 24 ans, la plupart je les ai découverts ici.
J’ai ressorti ma robe à paillettes pour l’occasion. C’est beau les sequins, mais qu’est ce que ça gratte.
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Le fameux gut feeling. Pendant longtemps, je n’ai pas trop su quoi en penser. Je me disais que c’était juste une bonne excuse pour faire ce qui nous passe par la tête, sans trop réfléchir aux conséquences. Et je ne suis pas du genre à foncer tête baissée.
Aujourd’hui, même si je ne me lance toujours pas sans